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7 réponses à Autres sites de Bruno Parmentier

  1. DOLE Thierry dit :

    BonjourProjet de développement de l\’agro écologie éco -pâturage ,,aviculture, permaculture…. et de la transition énergétique dans un ancien moulin a eau desservie par une résurgence me contacter par mail pour réflexion projet ( cop 21 2015 )Bien à vous.

  2. Cher Mr Parmentier, Avec plaisir je vous invite pour l’initiative suivante: http://agriculture.wallonie.be/BG/150226LaReidVacheLaitierePaturage.pdf C’est une exemple d’agro écologie tangible pour nos éleveurs laitières. Veuillez agréer, monsieur Parmentier, mes salutations distinguées Pieter Van Rumst 00 32 478 77 97 05

    • Bruno Parmentier dit :

      Merci beaucoup, cette manifestation promet d’être très intéressante. Difficile pour moi de m’y rendre, mais tous mes voeux vous accompagnent.
      Bruno Parmentier

  3. Henri PASTEL dit :

    Je vous ai écouté sur France Inter depuis la Martinique ce vendredi 20/02/15. J’ai été captivé par vos propos qui apporte de l’espoir.
    Une conférence aux Antilles et en Haïti, vous serait-il possible ?

    • Bruno Parmentier dit :

      Bonjour,
      Merci de vos encouragements.
      Je fais effectivement beaucoup de conférences… C’est même mon activité principale !
      Mais traverser l’Atlantique est plus compliqué que de traverser la métropole !
      Si vous avez un budget, on peut envisager une petite tournée dans les Antilles…
      En attendant, j’ai mis plein de conférences à dispo sur mon blog, plus plein de textes.
      Et je fais la « Matinale » de France Culture ce mardi 24 février ; elle est post-castable…
      Bien cordialement
      Bruno Parmentier

  4. Régnier Marie dit :

    Bonjour J’ai aimé vous écouter…J’ai cependant un petit bémol à lancer.. Merci d’y répondre Vous avez encouragé voire propagé le modèle de l’agriculture intensive en France. Vous le justifiez en disant que c’était un passage obligé.. Aviez vous avant ces dernières années eu le sentiment que vous alliez trop loin?Je suis fille d’agriculteurs bretons : père décédé à 52 ans, mère à 59 ans, frère aîné né avec bec de lièvre et syndrome autistique.. Les autres du village sont morts aussi vite sauf un qui s’est bien protégé ( masque, combinaison). J’ai des images vivaces des tournants et phases que la petite agriculture a pris, tout au long de mon enfance et de ma vie à la ferme. Et vous, quand avez vous été conscient des ravages que les directives données par le ministère et ses subordonnés provoquaient sur la santé des paysans?

    • BrunoParmentier dit :

      Merci de vos encouragements…
      En ce qui concerne vos interpellations, ne pas confondre l’histoire de l’institution centenaire que j’ai dirigée (ESA, fondée en 1898), ma propre trajectoire personnelle et ce que j’ai tenté de faire pendant mes 10 ans de direction, et après.
      J’assume tout à fait ce qu’a fait l’ESA au XXe siècle. Il fallait nourrir les français, et l’humanité. Il y avait des tickets de rationnement en France jusqu’en 1948, trois ans après la guerre ! L’agriculture « tout chimie tout pétrole » a constitué la voie la plus rapide et la plus efficace pour atteindre ce but. On a triplé la productivité de l’agriculture française en 30 ans.
      Ce que vous mentionnez, et qui a durement touché votre famille : l’absence de consignes de sécurité, et plus généralement d’une culture de la sécurité, dans le maniement des produits chimiques, a, en revanche, été une faute difficile à expliquer, et à pardonner.
      Mon propre père, qui n’était pas agriculteur, mais vivait souvent à la campagne, a dû prendre sa retraité d’invalidité à l’âge de 33 ans, à cause d’un Parkinson, maladie dont on soupçonne maintenant qu’elle pourrait être causée ou aggravée par les pesticides…
      Je fus le premier directeur du XXIe siècle, puisque j’ai pris ces fonctions en 2002. Ingénieur des mines et économiste, je n’avais pratiquement pas mis les pieds à la campagne puisque j’avais travaillé essentiellement dans la presse et dans l’édition. Je découvre alors ces questions J’ai vite pris conscience qu’il fallait passer à autre chose, et j’ai tenté de transformer une école « du productivisme agricole » en l’école de l’agriculture écologiquement intensive.
      Et depuis mon départ en retraite, je ne ménage pas mes efforts pour inciter les agriculteurs à effectuer ce tournant majeur, et à la société plus généralement de les aider à le faire.
      En fait, avec le recul, cette agriculture dite « moderne » était une agriculture d’ignares : on ne connaissait littéralement rien à la composition du sol et une manière générale à la vie microscopique et bactérienne. Du coup on se méfiait de la planète, en utilisant le moins possible les fonctionnalités naturelles au profit de la mécanique et de la chimie : on retournait le sol en permanence et on détruisait violemment une bonne partie de la vie qu’il contient, pour ne pas être embêté ! Finalement cette irresponsabilité en matière de santé des agriculteurs allait de pair : on ne savait pas ou on ne voulait pas savoir…
      Mais c’est seulement maintenant que la science a suffisamment progressé On va enfin pouvoir faire connaissance avec l’infiniment petit (les 230 000 êtres vivants qui peuplent chaque M2 de nos champs), Et passer des alliances avec la Nature pour l’aider à faire son travail plutôt que de s’en méfier et de la détruire. Et la santé des paysans ira avec, tout du moins j’espère.
      Le plus vieux métier du monde doit se réinventer totalement dans les 20 ans qui viennent et cette aventure me passionne !

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