« Avant », les rapports à la nourriture étaient angoissants, mais simples : on voulait être sûr de manger demain et on espérait ne pas mourir après souper.
Aujourdhui, en France, on na plus faim, mais on na jamais autant parlé de nourriture ni dagriculture. On réclame à la fois du simple, sophistiqué et pratique, traçable et biologique, équitable et local, rapide et diététique, équilibré et varié, traditionnel et moderne, issu du terroir et exotique Mais surtout, on veut maigrir ! Sans oublier quayant voulu gagner du temps, on a confié à dautres une bonne partie de la préparation de notre nourriture, ce qui nous angoisse, car « on ne sait plus ce quon mange ».
On ne trouvera ici ni recette de cuisine, ni réquisitoire contre les responsables supposés de la « malbouffe », ni programme pour une vie meilleure. On y puisera en revanche quantité de réponses à des questions que chacun peut se poser : quest-ce que manger, au fond, et surtout quest-ce que bien manger, à la fois seul le soir après une journée de travail et quand on reçoit des amis ? Pourquoi, alors que lespérance de vie augmente régulièrement, les maladies liées à la nourriture ? obésité, allergies, intolérances, boulimie, anorexie ? ne cessent-elles de proliférer ? Pourquoi mange-t-on sans sourciller des OGM aux États-Unis alors quon sy refuse en France ? Quelle est la réalité, et lavenir, du bio et des circuits courts ?
Mais aussi, quels sont les problèmes que nous rencontrons avec les céréales, les fruits et légumes, la viande, le lait ? Comment sorganiser pour manger à la fois mieux, tous et durablement ? Le manger « bien » des uns est-il incompatible avec le manger « tous », à bientôt 9 milliards dindividus sur Terre ? Quelles nouvelles relations inventer entre les agriculteurs et les consommateurs ?
Un livre accessible à tous, consommateur de base tout comme spécialiste ou « décideur », pour aider chacun à élargir sa vision et se faire sa propre opinion…
Plus d’informations sur le site des éditions du Seuil
Ci-dessous 2 articles :
La Croix du 24 novembre 2011
et Les Échos du 10 janvier 2012
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Le constat est largement partagé aujourd’hui et des solutions se mettent en place.
Je suis personnellement en train de créer un « Drive » de produits locaux etje me place dans la même perspective que M. Parmentier.
Il me semble que cela répond à une évolution profonde de la société.