En France on ne risque pas d’avoir des pénuries alimentaires : on mangera
davantage de céréales et moins de fruits, un retour à l’essentiel, comme le
pain, les pates et les pommes de terre !
Mais dans de nombreux pays du Sud, si le commerce international de céréales
marque le pas, des famines peuvent venir rapidement.
Cette crise est ne bonne occasion de réfléchir à notre modèle agricole, en
particulier pour l’élevage, trop dépendant du soja latino américain.
Sortir du confinement sans obésité, et renforcer l’Europe agricole !
Pour réécouter l’interview de France culture du 2 avril : « La France va revenir à de la nourriture plus essentielle » :
Bruno Parmentier : Consultant et conférencier sur les questions d’agriculture, alimentation et faim dans le monde. Administrateur d’ONG et de fondations.
J'ai 67 ans et j'ai dirigé de 2002 à 2011 le Groupe ESA (École supérieure d'agriculture d'Angers), numériquement, le plus grand Groupe français d'enseignement supérieur en agriculture, alimentation et développement rural.
Ingénieur des mines et économiste, j'avais auparavant consacré l'essentiel de mon activité à la presse et à l'édition.
J'ai eu ainsi l'occasion de découvrir à l'âge mûr et depuis un poste d'observation privilégié les enjeux de l'agriculture et de l'alimentation, en France et dans le monde (nous avions 40 nationalités chez les étudiants et 14 chez les profs).
Il en est sorti trois livres de synthèse, un sur l'agriculture, sur l'alimentation et sur la faim. Trois livres un peu décalés, qui veulent « sortir le nez du guidon » pour aller aux enjeux essentiels, et volontairement écrits avec des mots simples, non techniques, pour être lisibles par des « honnêtes citoyens ».
Ce blog prolonge ces travaux et cette volonté d'échange.