5 tendances de fond qui façonneront l’agriculture de demain, et une revue de quelques innovations prometteuses.

Je suis intervenu par visio pour le club agri-agro « Pour nourrir demain » de l’association APM (Association pour le progrès du management).

L’avenir de l’agriculture reste à inventer, une aventure passionnante !

Un essai de synthèse sur : « Les 5 tendances de fond qui façonneront l’agriculture de demain », avec à chaque fois de nombreux exemples concrets d’innovations et de start-up récentes qui m’ont à la fois étonné et ravi. Parce que l’avenir reste à inventer, qu’on n’a pas dit notre dernier mot, et que la mise en œuvre du génie de l’homme avec le génie de la femme et celui de l’intelligence artificielle va vraiment décoiffer dans les années qui viennent !

Pour visionner la vidéo c’est ici :

  1. RÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUE L’accélération des conséquences du réchauffement climatique va frapper de plein fouet l’agriculture et l’élevage, principales victimes qui devront s’adapter. Il faudra produire malgré le réchauffement (adaptation) en en plus sans réchauffer (atténuation).
  2. DE NOUVELLES ALLIANCES AVEC LE VIVANT. L’agriculture « tout chimie, tout pétrole » marque le pas ; les rendements n’augmentent plus depuis 25 ans (et varient beaucoup avec le réchauffement), mais nous allons enfin faire connaissance avec le vivant et pouvoir passer des alliances avec lui. Une nouvelle révolution agricole démarre, qui devrait nous permettre de surmonter ces difficultés.
  3. TRIPLE ACTIVITE TRIPLE REVENU. Les agriculteurs seront rémunérés à la fois pour nourrir l’humanité, refroidir la planète et produire de l’énergie.
  4. ELEVER MOINS MAIS MIEUX. L’élevage doit faire la même mutation que la viticulture : passer de la quantité à la qualité. Nous produirons moins, mais mieux et plus cher. Pour le poisson, on va passer de la pêche à l’élevage. Et on va élever des insectes et cultiver des algues.
  5. TOUJOURS PLUS DE LABELS. Les consommateurs vont accélérer la mutation de leurs pratiques alimentaires, mais ce n’est pas la bio qui va gagner, mais tout un panel d’exigences : bio bien sûr, mais circuits courts, rémunération garantie pour les producteurs, label bas carbone, Nutriscore, régimes avec davantage de végétaux et moins de viandes, etc.

A propos BrunoParmentier

Bruno Parmentier : Consultant et conférencier sur les questions d’agriculture, alimentation, faim dans le monde et développement durable. Président ou administrateur d’ONG et de fondations. J'ai dirigé de 2002 à 2011 le Groupe ESA (École supérieure d'agricultures d'Angers). Ingénieur des mines et économiste, j'avais auparavant consacré l'essentiel de mon activité à la presse et à l'édition. J'ai eu ainsi l'occasion de découvrir à l'âge mûr et depuis un poste d'observation privilégié les enjeux de l'agriculture et de l'alimentation, en France et dans le monde. Il en est sorti quatre livres de synthèse, un sur l'agriculture, l'alimentation, la faim et le réchauffement climatique. Des livres un peu décalés, qui veulent « sortir le nez du guidon » pour aller aux enjeux essentiels, et volontairement écrits avec des mots simples, non techniques, pour être lisibles par des « honnêtes citoyens ». Ce blog prolonge ces travaux et cette volonté d'échange. Il est également illustré par une chaine YouTube http://nourrir-manger.com/video
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