On y trouvera progressivement plusieurs dizaines de vidéos courte et
pédagogiques sur toutes les thématiques traitées dans ce blog, en particulier :
Histoire de l’agriculture
Histoire de l’alimentation
En finir avec la faim dans le monde
Défis agricoles et alimentaires du XXIe siècle
Réchauffement climatique, agriculture et alimentation
Nouvelles contraintes pour cultiver
Nouvelles solutions pour produire assez tout en respectant la planète
Nouvelles solutions pour manger tous et bien
Plus des questions d’actualité
Et aussi des vidéos sur une autre thématique que j’aborde dorénavant : Bien se loger pour mieux vieillir
A propos BrunoParmentier
Bruno Parmentier : Consultant et conférencier sur les questions d’agriculture, alimentation et faim dans le monde. Administrateur d’ONG et de fondations.
J'ai 67 ans et j'ai dirigé de 2002 à 2011 le Groupe ESA (École supérieure d'agriculture d'Angers), numériquement, le plus grand Groupe français d'enseignement supérieur en agriculture, alimentation et développement rural.
Ingénieur des mines et économiste, j'avais auparavant consacré l'essentiel de mon activité à la presse et à l'édition.
J'ai eu ainsi l'occasion de découvrir à l'âge mûr et depuis un poste d'observation privilégié les enjeux de l'agriculture et de l'alimentation, en France et dans le monde (nous avions 40 nationalités chez les étudiants et 14 chez les profs).
Il en est sorti trois livres de synthèse, un sur l'agriculture, sur l'alimentation et sur la faim. Trois livres un peu décalés, qui veulent « sortir le nez du guidon » pour aller aux enjeux essentiels, et volontairement écrits avec des mots simples, non techniques, pour être lisibles par des « honnêtes citoyens ».
Ce blog prolonge ces travaux et cette volonté d'échange.
Cher Monsieur,J\\’étais littéralement scotché à ma radio en vous écoutant sur France Culture l\\’autre jour. J\\’avais déjà eu l\\’occasion d\\’écouter quelques une de vos interventions frappées au coin du bons sens, mais là, dans ce contexte, j\\’ai encore plus apprécié votre franc parler. J\\’espère que vous serez entendu.CordialementPhilippe Ollivier
Bonjour Monsieur, merci pour votre article sur la culture bio dans FUTURA. Néanmoins vous semblez oublier que les aides bio ont considérablement évolué depuis quelques années et qu’après la conversion, il n’y a presque plus de subvention pour compenser la difficulté de culture bio dans un entourage dopé aux pesticides et aux désherbants.
De plus, l’obtention du label est soumis au passage d’une entreprise de contrôle qui est un véritable racket annuel en comparaison des subventions obtenues. C’est aussi une raison pour laquelle les petits producteurs abandonnent le bio après quelques années (3 ans de conversion + 1 ou 2 ans à payer pour plus rien en plus). Le label est inadapté car il traite de la même façon les céréales, les légumes, le cheptel, etc…
A présent, produire du bio pour l’emballer dans du plastique et le laisser stagner dans un rayon de supermarché, est-ce raisonnable …
C’est toute une philosophie qu’il faut reformer. ET rendre la gestion de l’agriculture à des personnes à même de réfléchir aux tenants, aboutissants et conséquences sur la planète plutôt qu’à des gouvernements qui ne songent qu’à se remplir les poches. Heureusement, Mère Nature est en train d’y mettre bon ordre. Cordialement.
Bonjour Marie Christine, et merci pour vos encouragements.
J’ai bien évoqué ce problème dans ce paragraphe : « D’autant plus que le mouvement n’est pas à sens unique : on observe aussi des agriculteurs qui finissent par se lasser des contraintes et incertitudes le la bio et qui reviennent à une agriculture chimique et plus mécanisée ! Et ce mouvement pourrait s’accentuer car les nouveaux convertis au bio sont moins fortement convaincus que leurs prédécesseurs, et que l’Europe ne veut plus soutenir indéfiniment la bio, préférant se concentrer sur les aides à la conversion. »
Ce n’est probablement pas assez, je vais en rajouter une couche (seulement sur mon blog malheureusement je ne peux plus corriger sur Futura).
Cher Monsieur,J\\’étais littéralement scotché à ma radio en vous écoutant sur France Culture l\\’autre jour. J\\’avais déjà eu l\\’occasion d\\’écouter quelques une de vos interventions frappées au coin du bons sens, mais là, dans ce contexte, j\\’ai encore plus apprécié votre franc parler. J\\’espère que vous serez entendu.CordialementPhilippe Ollivier
Cher Monsieur,
Merci pour vos encouragements !
Bonjour Monsieur, merci pour votre article sur la culture bio dans FUTURA. Néanmoins vous semblez oublier que les aides bio ont considérablement évolué depuis quelques années et qu’après la conversion, il n’y a presque plus de subvention pour compenser la difficulté de culture bio dans un entourage dopé aux pesticides et aux désherbants.
De plus, l’obtention du label est soumis au passage d’une entreprise de contrôle qui est un véritable racket annuel en comparaison des subventions obtenues. C’est aussi une raison pour laquelle les petits producteurs abandonnent le bio après quelques années (3 ans de conversion + 1 ou 2 ans à payer pour plus rien en plus). Le label est inadapté car il traite de la même façon les céréales, les légumes, le cheptel, etc…
A présent, produire du bio pour l’emballer dans du plastique et le laisser stagner dans un rayon de supermarché, est-ce raisonnable …
C’est toute une philosophie qu’il faut reformer. ET rendre la gestion de l’agriculture à des personnes à même de réfléchir aux tenants, aboutissants et conséquences sur la planète plutôt qu’à des gouvernements qui ne songent qu’à se remplir les poches. Heureusement, Mère Nature est en train d’y mettre bon ordre. Cordialement.
Bonjour Marie Christine, et merci pour vos encouragements.
J’ai bien évoqué ce problème dans ce paragraphe : « D’autant plus que le mouvement n’est pas à sens unique : on observe aussi des agriculteurs qui finissent par se lasser des contraintes et incertitudes le la bio et qui reviennent à une agriculture chimique et plus mécanisée ! Et ce mouvement pourrait s’accentuer car les nouveaux convertis au bio sont moins fortement convaincus que leurs prédécesseurs, et que l’Europe ne veut plus soutenir indéfiniment la bio, préférant se concentrer sur les aides à la conversion. »
Ce n’est probablement pas assez, je vais en rajouter une couche (seulement sur mon blog malheureusement je ne peux plus corriger sur Futura).
Je viens de découvrir votre vidéo sur le lait d’amande grâce à Futura. Edifiant!
Merci de nous informer de la sorte.
Merci Bernard pour vos encouragements ; je compte bien poursuivre ce travail !